Bienvenue
dans le monde de
Ni beaux ni laids
crée par
Francine Fortier Alberton
"Je rédige des textes à saveur poétique".
Dans un jardin
j'ai semé des fleurs pour toi
Ces fleurs sont de toutes les couleurs.
Les corolles sont profondes et
tu pourras goûter le nectar dont tu as besoin.
La monarde pourpre et la Digitale pourpre.
A l'orée du bois, tu y trouveras
Des pommetiers, des rosiers et des lilas.
Oui, dans mon jardin
tu pourras te nourrir
Et même si tu le désires
Je t'offre de t'y construire un nid.
Viendras-tu dans mon jardin
Voir mes vignes, mes hémérocalles et mes capucines
Je les ai mises près de l'entrée de mon jardin et
Sous une enseigne, peinte à la main
Tu pourras lire
Bienvenue chez toi
Pourquoi écrire et surtout, pourquoi rédiger des contes?
Avec l’apprentissage de l’écriture et de la lecture, j’ai développé le goût très
jeune pour parler aux animaux et aux insectes de mon imaginaire.
Puis, en lisant « le clan des cinq », j’avais même l’impression de manger leur
sandwich et de participer à leurs exploits.
Puis, ce sera les biographies, les films…je deviendrai princesse, actrice, danseuse
étoile et l’univers valsera avec moi.Pourtant, il me faudra des années avant de
consacrer du temps, du vrai temps pour tenter d’écrire ce que voyais dans ma tête.
Il me fallait seulement un fil conducteur pour mes personnages et ainsi, demeurer
en équilibre entre le réel et l’imaginaire.
Si je suis honnête, je dirai que j’aspire à conserver l’enfant en moi, très présent.
J’ai trop souvent l’impression que la vie se révèle une course contre le temps.
Que la vie nous vole notre enfance, que l’on oublie nos rêves et surtout, notre imaginaire.
Je ne suis pas écrivaine. Je veux écrire pour les touts petits et tous les autres qui
possèdent encore leur cœur d’enfant.
Dans le conte, j’arrive à trouver des éléments de recherches forts intéressants, à exprimer
des émotions, à libérer des démons et à embellir la vie. C’est merveilleux les contes de fées
et de chevaliers.
Je souhaite aux enfants de tous les âges, de s’amuser, de rire, de pleurer, d’imaginer
et aussi, d’apprendre à dire, à écrire…et à rêver.
Les mots sur une page blanche ressemblent pour moi, à un rosier plein de roses. Dans
une page, les mots courent, sautent, s’accrochent, comme dans la vie. C’est une partition
avec des mots et des non-dits. Et, pour moi, c’est magique.
La rêverie est le clair de lune de la pensée ( Jules Renard )