Écrire chaque jour
Écrire chaque jour
C’est raconter un peu de tout
…
Rire, pleurer
Même radoter
…
Écrire chaque jour
C’est se vider le cœur
S’inventer des messages si doux
Rêver
…
Avec les années
La sensibilité comme un chat s’enroule
Autour du cou
C’est fou
Mais le rose devient si rose
Le bleu si bleu
…
À jamais le cœur
Dans un océan de pleurs
Éponge mouillée
…
Je ferme les yeux
Des étoiles scintillent
…
Avoir le droit de pleurer
Dénouer
Les nœuds
Sur l’océan un bateau
Dérive
Esseulé
Au-delà de l’horizon
Les cieux
Sont blancs
Comme une chevelure
Écroulée
Sur les épaules du temps
…
Comme un lambeau d’âme
Oublié
…
Ce besoin immanquablement
De beau
Ce besoin inlassablement
De tendre
Ce besoin aussi de chagrin
Pour apprécier le bonheur
Se marcher sur le cœur
Lorsque le monde en chœur
A tant besoin
Découvrir un océan de pleurs
Malgré ces besoins de couleur
…
Le bonheur goute les fraises des champs
L’été a les yeux
Des enfants heureux
…
Habiter
Dans la maison du cœur
Porte et fenêtres ouvertes
À l’intérieur
Comme à l’extérieur
Plein de lumière
À pas feutré
Cueillir chaque instant
Délicatement
Comme un bouton de rose
Un bout de ciel
Un bout de rivière
Des arbres qui font la vigile
Un rocher solitaire
Une petite île au milieu du désert
En harmonie
Aimer
Que demander de plus
...
Plein de lumière
À pas feutré
Cueillir chaque instant
Délicatement
Comme un bouton de rose…
Un bout de ciel
Un cours de rivière
Des arbres qui font la vigile
Un rocher solitaire
Comme une petite île au milieu du désert
Se sentir en harmonie
Aimer
Que demander de plus
…
Dans le ciel immense
Le soleil
Lumière toute blanche
Se penche
Pour nous offrir
En silence
Toute la beauté du monde
Comme une lanterne
La nuit veille
Écarte les nuages
Pousse les branches
Pour adoucir la vie
…
Les vagues se penchent doucement
Les bruits s’échappent lentement
Comme si le jour discrètement
Hésitait
Le soleil somnole en paix
Le temps s’est couvert
On n’entend aucun oiseau chanter
Les arbres sont verts
Ils veillent soigneusement
Sur mon lopin de terre
Et ma rivière
…
Écouter le son, le chant
Des choses qui nous entourent
Respirer
Profondément
Réinventer
La vie
Se réapproprier
Chaque moment de joie
…
En pleine lumière
La rivière ressemble à un miroir d’argent
….
Il y a un bouquet de soleil
Dans le cœur de ma rivière
Je ramasse quelques pierres de lune
Pendant la nuit
D’un geste tendre
Je capture le chant
Venu de je ne sais où
L’espérance dénoue les ombres
Entre deux battements du cœur
…
Faire en sorte
De s’habiller le coeur
De morceaux de bonheur
Cueillir à même le ciel
De bulles de douceur
…
Entre ses bras
Le soleil danse
…
Comme le chante si bien Yvon Deschamps
Aimons-nous quand même
…...
Avant de vous parler
De jouer avec les mots
J’en ai pleuré
Avant de vous supplier
J’ai chanté tout haut
Avec des sanglots
Il m’a fallu du temps
Il m’en faut encore
Pour sortir de moi
Tous ces émois
Avant de vous raconter
De jouer avec les mots
Avant de vous parler
De maux
J’en ai pleuré
Avant de vous supplier
J’ai chanté tout haut
Avec plein de sanglots
Il m’a fallu du temps
Il m’en faut encore
Pour sortir de moi
Tous ces émois
…
Il m’a fallu du temps
Il m’en faut encore
Pour surfer
Sur les vagues bleues
…
Apprendre toute sa vie
Faire le tri
De ce qui est important
Perpétuels recommencements
Le cœur au ralenti
Porter des deuils
Libérer son cœur
…
Apprendre toute sa vie
À vivre avec les absences
À ne pas faire l’amour avec la vie
Toujours les yeux fermés
…
La vie notre plus grand défi
Du violon jouer
Écouter
Respirer
Les fleurs avec passionÀ libérer son cœur
À écouter le silence
À vivre avec les absences
À ne pas faire l’amour avec la vie
Toujours les yeux fermés
…
Suivre le chemin vers la rivière
Jusqu’au bout
Le soleil
Blanc ou jaune
Reviendra
…
Quand une étoile se meurt
Une autre
Deux autres
Cent
Mille
S’installent peu à peu
…
Parfois, un peu de poésie
Celle qui passe par le cœur
Un peu de musique
…
Assise au milieu du jardin
Une rose entre les doigts
Entourée d’eau
Je berce mes rêves
Un silence émouvant
Se dépose en moi
…
Je n’ai aucune envie de cesser de chanter
Lorsqu’arrivent les beaux jours de l’été
La saison chaude comme l’amour
Reste en équilibre
Mais je ne peux pas oublier
Ce vent qui me poursuit
De son souffle brulant
Comme le baiser fougueux d’un amant
Je n’ai aucune envie de m’envoler
Au loin
Comme les oiseaux
J’espère toujours
Construire mon nid
Rester longtemps en été
J’aime le soleil
Le ciel bleu
Les fleurs parfument les jardins
Les oiseaux volent librement
…
Cependant,
Malgré les soleils levants
Les soleils couchants
La tristesse revient parfois
…
Ce vent qui me poursuit
De son souffle brulant
Comme le baiser fougueux d’un amant
Je n’ai aucune envie de m’envoler
Au loin
Il fait si bon
Comme les oiseaux
J’espère toujours
Y construire mon nid
…
Rester longtemps en été
J’aime le soleil
Ce ciel si bleu
Les fleurs qui parfument les jardins
Les oiseaux qui librement se posent
…
Sous le poids des années
Sentir son cœur se courber
Regarder dans la glace les signes du temps
Passer sa main lentement
…
…
Ne plus savoir ce qu’il faut dire
Ce qu’il faut taire
Ce qu’il faut faire
Ce qu’il ne faut pas faire
Toujours cette impression d’être de travers
…
Garder la tête haute
Sentir son cœur se vider
De plus en plus
Se sentir de trop
Se retirer
De plus en plus
Loin
…
Tenter de donner tout ce que l’on a
Même ce que l’on n’a pas
Se dénuder
Puis se retenir
Pour ne pas éclater
En sanglot
…
Puis, un matin
Le ciel intérieur
Laisse à nouveau filtrer
De la lumière
Il faut de tout
C’est le prix pour rester vivant
Pour aimer aussi longtemps
Que ce temps
Qui nous est offert
Il faut de tout
Même du chagrin
C’est le prix pour rester vivant
…
Apprendre à profiter de la douceur de l’instant dans un monde rempli de bleus du cœur. Faire taire en soi les drames, faire tarir les larmes pour mieux vivre le moment présent
…
Des petites gouttes de pensées
laissées là, tombées,
...
La lune
Se penche
Pour nous offrir
En silence
Toute la beauté du monde.
Comme une lanterne
La nuit commence et veille
Elle écarte les branches
Pousse les nuages
Pour adoucir la vie
J’en ai pleuré
Avant de vous supplier
J’ai chanté tout haut
Avec des sanglots
Il m’a fallu du temps
Il m’en faut encore
Pour sortir de moi
Tous ces émois
...
Mais toujours aimer
...
Artiste peintre BAKA ( Éric Meunier )
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