Ni beaux ni laids

À ciel ouvert

J’ai fait un songe bien étrange

Un rêve sans cauchemar

Dans un endroit où les larmes ont le droit de pleurer

Afin de se déverser sur les fleurs assoiffées

Où les cœurs mouillés peuvent assécher leurs pleurs

Dans un jardin ensoleillé.

À ciel ouvert

J’ai fait un songe bien étrange

Un rêve sans cauchemar

Dans un endroit où une lumière brille toujours quelque part

Pour éclairer des portraits aimés qui chuchotent tendrement

Où les notes prolongent les silences silencieusement.

Dans un endroit où se dessine un ciel bleu sans gros nuage.

À ciel ouvert

J’ai fait un songe bien étrange

Un rêve sans cauchemar

Dans un endroit où la brise espiègle chatouille

 Pour taquiner les feuilles sur son passage

Où les oiseaux chantent des mots gentils

Pour dissiper la mélancolie.

À ciel ouvert

J’ai fait un songe bien étrange

Un rêve sans cauchemar

Dans un endroit où les champs sont fleuris

Où la mer joue comme un violoncelle

De son archet un air sensuel

Pour faire valser les étoiles.

À ciel ouvert

J’ai fait un songe bien étrange

Un rêve sans cauchemar

Dans un endroit où l’enfance joue sur le sable

Sans écraser les châteaux de sable

Où la vie est joyeuse, jamais morose

Pour faire oublier les épines de la rose

Dans la serre de la vie.

FFA 00051195