À contrecoeur
Le regard triste
L’angoisse au creux de la poitrine
Ça sent le sentiment d’abandon
Jusqu’aux tréfonds
Des entrailles
Comme une valse triste
Malgré une musique divine
On entend le sanglot du violon
…
Le visage ruisselle de pleurs
Comme l’eau d’un ruisseau qui déborde sur le rivage
Il grince des dents sous la douleur
Son visage
…
Il n’a même plus la force de s’écrier
Je me meurs
D’avoir trop ou mal aimé
…
Cœur à vagues
Au pas des années
Comme l’océan rempli de larmes
…
La peine se cache entre les pages d’un roman à l’eau de rose
La solitude garde au frais ses draps
Les pleurs meurent sur ses lèvres closes
Les cœurs camouflent des cicatrices là
Où personne ne les voit
Le dos courbé
Le pas lourd
Le mal aimé
Sourd
Fait corps avec la souffrance de l’âme
Ses larmes
Mouillent les yeux
Son ciel est bleu
Mais délavé
Son soleil est trop clair
Sa nuit est sombre
Les ombres
Cachent la lumière
...
Il y a un peu du mal aimé
En chacun de nous
Il est à bercer
À consoler
Comme un enfant qui a peur
Dans le noir
…
Son bonheur
Reste à contrecœur
…
Artiste-peintre Odette Itah
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