Ni beaux ni laids

Ni beaux ni laids

À LA PORTE DU COEUR

2Pascale Corones.jpg

 

À la portée du cœur…

 

Il me sourit des yeux le premier

Dès cet instant, je savais ne plus être seule. Je me sentais devenir comme la rosée

Qui se déverse chaudement sur les pétales d’une fleur.

Mon cœur

Se dénudait de ses peurs

Le mot amour venait de trouver un sens

Je voguais sans crainte. Comme une nouvelle naissance

Ma bouche respirait l’espérance

J’éprouvais du bonheur

À me bercer dans son regard clair

J’avais la conviction d’exister

J’ai pleuré

Mon âme ressemblait à une brise libre de se disperser

Loin des pleurs

Je demandais peu

Et beaucoup…

De l’amour

Toujours de l’amour

Maintenant

Le jour se penche

Les bruits sous mes pas

Font silence

Comme moi

Je me penche

En silence…

Mais la vie en moi s’excite

Les flots s’écoulent encore espiègles et

Merveilleux

La brise marine

Enchante toujours

Mon cœur

De son parfum d’amour.

Penchée vers lui

Je me tais

Comme si nous étions les derniers amants

De ce monde… bleu

Frissonnant

À la portée du cœur

De l’autre…

 

 ARTISTE-PEINTRE PASCALE CORONES

 

 



29/05/2014
6 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 270 autres membres