Ni beaux ni laids

Ni beaux ni laids

Au bout d'un chemin de terre

Loin des regards et du bruit

 

Les clochers d’églises de campagne

 

Se dressent à l’infini.

 

Tout près des cimes des montagnes.

 

Cadastrés par des allées

 

Se cachent des cimetières.

 

Au bout d’un chemin de terre.

 

Entouré par des haies de rosiers

 

La faune et la flore

 

S’unissent dans la mort.

 

Tête levée vers les nuages

 

Se dessinent des visages

 

Dans le silence

 

De la cruelle absence.

 

Grand-père, grand-mère,  frère et amis

 

Trop tôt la mort vous a surpris.

 

Bien à l’abri du vent et du tonnerre.

 

Vous êtes partis sans faire de bruit.

 

Combien faut-il de souffrance

 

Pour abreuver cette soif de présence

 

De ceux qui dorment dans cette serre

 

Sous de grosses pierres.

 

La douceur des soupirs

 

Atténue mon fou désir

 

Et les oiseaux complices

 

Chantent des sons plaintifs.

 

De minuscules gouttelettes veulent s’enfuir

 

De mes yeux qui commencent à vieillir

 

Dans ce monde transitoire et éphémère

 

Les ténèbres se nimbent de lumière.

 

Le souffle chaud du vent

 

Caresse tendrement mon cœur d’enfant

 

Lilas tout blanc

 

Se distingue à travers les champs.

 

Un jour, ce sera mon tour

 

De vous saluer sans détour

 

Et d’admirer l’aurore

 

Même après la mort.

 

 28Juin 2010

 

FFA 00051195



01/11/2012
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