Ni beaux ni laids

Le ciel repose au-dessus de mon cours d’eau

Humble et puissant à la fois

Je peux regarder le reflet de la lumière

Se déposer chaque jour de ma vie

Puisque c’est la vie

La nuit, c’est le silence

…

Au matin, une renaissance

Je me surprends à sourire

J’aimerais vous écrire seulement

Des mots apaisants

Par bonds, le cœur gorgé d’eau

Je ressens aussi des sons, des silences

Qui blessent

Mais c’est cela la vie, ma vie

…

Je me souviens de chaque geste tendre

De chaque blessure, écorchures

À même les rochers

Que j’ai toujours tenté de contourner

Ou d’ignorer

Il me faut traverser la rivière

…

Les nuages se font, se défont

Se déchirent aussi

Les oiseaux alertes s’élancent

Dans la brise

Puis, se reposent sur le gros rocher

Les jours de pluie, ils se font discrets

Petits donneurs de leçons de vie

…

M’aérer l’esprit

Me draper le cœur

Perdre le souffle pour mieux

Recommencer à respirer

Francine