Ni beaux ni laids

Ni beaux ni laids

Au pays des émois

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Au pays des émois

Tout est possible

La marée nous emporte là

Où elle le désire. L’impossible

N’existe pas

Au pays des émois

Tout est possible

Le ciel se couvre d’étoiles noires

Certains soirs

Au fond du cœur

Une boite à musique remplie

De notes et de silences

Des longues nuits

En couleurs

Peuplées d’absences

Au pays des émois

Tout est possible

Les roses sont immortelles

Les oiseaux chantent toujours

Pour égayer la pluie

Au pays des émois

Tout est possible

Les baisers tendres en bouquet

L’absence se couvre de fleurs

Aux pétales de soie. Le cœur

Palpite en secret

Des mots d’amour

Les âmes sont blanches

Les nuages se déhanchent

Doucement

Au pays des émois

Tout est possible

L’océan embrasse le rivage

Le bonheur se dessine sur les visages

Ay rythme des saisons

Au creux de la main

De la poussière de chagrin

En dedans de soi

Plein d’émois

Au fond de soi

Un étang de pleurs

Au bout des yeux

Un ciel frileux

Plus loin que l’horizon

Une autre saison

 

Artiste peintre Helene Miaz

 

 

 



03/11/2015
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