Aux petites heures de la solitude
Aux petites heures de la solitude, l’aube se pose. Un homme courbe sous le poids de la peine. Il regarde
la vie autour de lui et tout ce qu’il a construit. Les fleurs de son jardin pleurent silencieusement, mais
elles ouvrent encore davantage leurs coroles pour lui envoyer des baisers parfumés. L’homme se penche
et leur parle amoureusement. Puis, l’homme pénètre dans le bois touffu pour verser ses larmes et
enfouir au plus profond du lac, tous les mots qui font si mal. Même les oiseaux se taisent pour lui offrir le
calme qui apaise les tourments. La brise qui se lève dépose sur ses lèvres, un peu de joie et l’homme
ressent en lui, un souvenir qui se déverse avec la force de la marée et qui laisse une trace sur son visage
avant de se retirer. Alors, balançant ses déceptions au bout de ses bras, il retourna à la maison.
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