Ni beaux ni laids

Ni beaux ni laids

Chaque jour, mon coeur

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Mon univers est si plein de toi

Chaque jour, mon cœur

Reste collé contre ton cœur

Tu es loin

Mais je reste là

Le vent me souffle à l’oreille

Je t’aime

En écho je réponds pareil

Tu vois

Je ne pleure pas

Mais voir le soleil agoniser

Ressemble à une mélancolie d’automne

 

L’absence en moi, résonne

Comme un long sanglot

De mon cœur, les larmes

Tombent sur la fleur

Le silence frissonne

Près de mon cours d’eau

Sur le cœur, les deux mains

Supplient, mais c’est beau

La vie

 

Je ne veux pas que notre amour

Soit une histoire

Sans lendemain

Une histoire

Sans un autre jour

Une simple histoire

D’antan

Aucun amour

Ne s’habille que de bleu

C’est la vie qui est comme cela

Ne t‘en fais pas

L’amour

Qui se vit à deux

Se dénude parfois

La nuit

Lorsque nos corps font l’amour

Le jour

Lorsque nos cœurs font la paix

L’amour

Toujours

Nous emboite le pas

Perdre la mémoire

Au lever du jour

Sentir ton cœur accroché

Au mien

Admirer le premier rayon de soleil

S’étirer entre nos reins

S’aimer même

Dans nos rêves

Échanger ce genre de mots

Je rougis

Et si tes mains

Comme la marée monte vers moi

Mon corps au son de ton appel

Reviendra à ses premières amours

 

 Artiste Peintre Henri Valachman



06/08/2015
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