Dans toute sa dualité
Dans mes mains
Le temps glisse
Comme le sable blanc
Dans un sablier
Dans mon cœur
Les beaux souvenirs s’attardent
Dans mon corps
J’apprends à vivre
À mourir aussi un peu plus
Chaque jour
Comme une première tendresse
Remplie de promesses
La lumière me réchauffe
Apaise mes maux
Ne suis-je qu’une rêveuse
Aux paupières closes
Sur la rudesse
De certaines journées
Ou la rêveuse
Aux paupières ouvertes
Sur l’abondance
D’une nature immense
Qui se veut pleine d’espérance
…
En moi toujours des mots
De la musique
Entre deux palpitations cardiaques
Entre deux tremblements
De cœur
En moi un coffre-cœur
Si plein
…
Avec ce temps
Qui glisse
Certains maux s’attardent
Mais ce temps qui glisse
Peut devenir
Si je le désire
Porteurs d’oubli
À moi de savoir si je veux oublier vraiment
La joie comme la douleur
Prouve que j’existe
Laisser mon esprit divaguer
Consentir
À accueillir
La vie
Dans toute sa dualité
…
16 janvier 2017
artiste peintre Muriel Laporte
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