Ni beaux ni laids

Mes amours avaient des cœurs

Qui parlaient le même langage

Qui chantaient la même douceur

C’est à croire que pour mes amours

Le bout du monde leur est tombé dessus

Une vie en parallèle

Regards croisés

Plus rien n’est pareil

Leur mémoire déchante maintenant

Leurs doigts crochissent

Leurs bouches se déforment

Les amarres de leur voilier

… cassées…

Dans le feuillu de la maison

L’oiseau pleure les amours déchirées

Le jour bascule

La nuit soupire

Les lèvres se crispent

Le sourire se fige

La tendresse s’émiette

Les rires s’éteignent

La nature en déroute

Des larmes contenues

Des mots retenus

Des silences sous-entendus

…désamour…

Francine