Ni beaux ni laids

Ni beaux ni laids

Il faut savoir aimer

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Il faut savoir s’aimer

Avant de mourir

Il faut savoir se donner

Avant de s’en aller

 

Les jours s’en vont

Passent les saisons

Mais à dos de papillon

L’espoir à jamais se dirige vers la lumière

Les souvenirs heureux m’habitent

Les désirs fous jamais ne me quittent

Là-bas, un nouvel horizon

 

Nous avons appris à explorer notre cœur

Nous avons appris à apprivoiser nos corps

Avec toi je me suis toujours sentie belle

Dans tes bras, j’ai dormi avec le bonheur

J’en rêve encore

Le temps comme le vent

S’est calmé, mais ma bouche affamée

Reste gourmande. L’océan

En moi, toujours vogue avec passion

Chaque fois que tombe la nuit

Je repense à ces gestes non retenus

Je souris

Notre jeunesse était si belle

Presque cruelle

Lorsque dévêtue

Je songe à nos silences

À nos souffles saccadés

À nos nuits blanches

À tes mains remplies de gestes

Osés

Comme une torride saison

Mes hanches

Tentait de suivre ta respiration

Notre jeunesse était si belle

Presque cruelle

Lorsque dévêtue

 

 

Artiste-peintre Helene Miaz

 



11/03/2015
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