Ni beaux ni laids

Ni beaux ni laids

J'ouvre la porte

Annie Sylvestre.jpg

 

 

Loin de la ville

Dans ma petite maison

J’ouvre la porte

J’ai besoin de mots 

De mots simples, de mots vrais

De mots aimants, de mots réconfortants

Je n’ai nul besoin d’être choquée par la teneur de certains propos

De trouver des mots bien alignés sur une feuille de papier

Qui ne parlent pas

Loin de la ville

Dans ma petite maison

J’ouvre la porte

J’ai besoin de bleu

De bleu de mer, de bleu ciel

De bleu rempli de douceur et tendre

J’ai besoin des oiseaux pour chanter la vie en moi et autour de moi

De mon cours d’eau, de sa musique qui s’écoule toute l’année

Malgré les hivers

Loin de la ville

Dans ma petite maison

J’ouvre la porte

J’ai besoin de toi

De moi avec toi, de nous

De nous encore vivants et pleins d’amour

J’ai besoin de tous nos instants de joie, de complicité, de tendresse et de vérité

De cette folie en nous, de tous ces rêves tatoués sur le cœur

Malgré les saisons

Loin de la ville

Dans ma petite maison

J’ouvre la porte

J’ai besoin de temps

De temps paisible, du bleu

Comme le bleu du ciel et de l’océan

J’ai besoin de toutes ces lueurs d’espérance, de tous les soleils remplis de promesses

De toutes les petites étoiles dorées qui brillent dans la nuit

Malgré le doute

 

Mon cœur ne sait pas mentir

De l’aurore au soleil couchant

Les émois se bousculent

Mon cœur ne veut pas mourir

De l’aurore au soleil couchant

Ma vie comme les saisons

A tour de rôle, bascule

Loin de la ville

Dans ma petite maison

J’ouvre la porte

 

 

Artiste peintre Annie Silvestre

 

 



17/12/2015
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