Ni beaux ni laids

Ni beaux ni laids

Je suis vivante

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Le matin enfile sa veste brodée

J’habille mon cœur délicatement

Le regard tourné

Vers le ciel. Les nuages blancs

S’en vont sur la pointe des pieds

Un écureuil curieux étire son nez

Un oiseau commence à chanter

La maison se réveille émerveillée

Le jour, un jour à la fois

Me touche du bout du doigt

Je me désaltère à la source de la vie

Je suis vivante

Au bord de mes cils, un peu de rosée

Tendrement émue par tant de beautés

Le silence en moi se remplit de chants

Le bruit autour de moi se tait. Impatient

D’écouter la brise en solo

Du revers de la main

Je pousse les matins chagrins

Là-haut

Je suis vivante

L’horizon se couvre de promesse

Un voile de tendresse

Sur moi se pose

Se réveille un bouton de rose

En harmonie avec le jour

Je veux vous faire l’amour

Je suis vivante

 

Je n’ai pas le temps de refaire le tour du monde

La terre est toute ronde

La rivière est parfois blonde

Avec des reflets roses et bleus

Dans le miroir de l’eau

Des rides. Encore en moi

Les rêves ne meurent pas

 

Artiste-peintre : Helene Miaz

 

 

 



17/03/2015
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