Ni beaux ni laids

Ni beaux ni laids

L'âme en berne

Odette Hayon Itah.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les étoiles agonisent

Les rêves pleurent

Les nuages cendrés couvrent notre ciel

Comme si le temps s’arrêtait

Que les oiseaux portaient le deuil

Vivement que le soleil se lève

Sur ma rivière

Pure et claire

Que la brise chasse la peine

J’ai le cœur lourd

L’âme en berne

Vivement de nouveaux éclats de rire

De musique tendre

Pour recouvrir mon cœur

Comme une capeline

J’ai le cœur lourd

L’âme en berne

Vivement le printemps

Au moins au fond de mon intérieur

Je vous livre presque sans pudeur

Les émois de mon cœur

Je bats de l’aile

Je frissonne

J’ai hâte de revoir ma rose

D’entendre l’oiseau construire avec de petits cris

Son nid

 

Vivement la lumière

Émerger de la nuit

Noire

Écouter la musique

Gouter le présent

Repeupler mon monde intérieur

 

De plus en plus souvent, la poésie pour moi suit les mouvements désordonnés de mon cœur

Son rythme est irrégulier

Mais sa musicalité même chagrine

Résonne dans mon intérieur

 

 

Artiste peintre : Odette Hayon Itah

 



26/01/2016
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