Ni beaux ni laids

L’émotion ressemble à une vague

Elle est apaisée, confiante et se laisse admirer

Dans un soleil levant

Un soleil couchant

Elle est en furie, crie, hurle, se débat, se fracasse contre un rocher

Elle chante, danse

Mais l’émotion est là

Prête à surgir

…

Sans aucune raison
J’ai pensé à l’enfance
Qui pleure
Combien de fois
Cachée sous le saule pleureur

...
J’ai laissé des rêves s’envoler
À dos de papillon
Si j’avais su
Si j’avais pu
M’envoler aussi
Sur les cimes d’une rivière
Briser la coquille de mon monde intérieur
Exploser dans la lumière
La tristesse comme une seconde peau
Drape mon cœur
C’est bizarre de laisser à mon enfant
Le souvenir de ces instants
Qui fait peur
Je ferme les yeux
Je suis au centre des étoiles bleues
La vie sera belle
La vie sera ce que tu en feras
Ne laisse plus jamais s’envoler
Tes rêves à dos de papillon

...

Les yeux dansants

Les cheveux au vent

La femme jeta des baisers

Aussi loin qu’elle le pouvait

Elle entendait

Quelqu’un pleurait

…

Le cœur libre
Comme un oiseau
Elle espérait s’envoler

Déposer

Quelque part

Un peu d’espoir

Sur ce cœur

En pleur

…

Chaque jour

Son cœur

S’accrochait comme une étoile

Dans le ciel

…

À son oreille

Le vent chantait

L’écho

Lui répondait

…

Devant ses yeux

Les vagues dansaient
Le soleil batifolait

Une esquisse de bonheur

Se dessinait

…

La femme se disait 

Lorsque le soleil comme un oiseau de passage
Se dépose sur la grève. La rivière
Chante. Elle est plus petite que la mer

Mais sa musique s’écoule paisiblement

Dénuée de peurs ou de colère

Il y a des journées plus belles

...

Le soleil est porteur d’espoir

L’espoir dépose de la lumière

…

Lorsque les nuages voilent le ciel

Le silence raconte une autre histoire

Remplie d’espérance
Mais sa musique s’écoule paisiblement
Dénuée de peur ou de colère
Il y a des journées plus belles
…
Le soleil est porteur d’espoir
L’espoir dépose de la lumière.
…
Lorsque les nuages voilent le ciel
Le silence nous raconte une autre histoire
Remplie d’espérance
…

Des étoiles dorées
Des bleus si bleus
Des courants … chauds
…

Des milliers d’yeux
Profonds et clairs

…
Une musique marine
Une marée câline
Des possibilités inconnues
De nouvelles avenues
…
Des âmes endormies

…

La femme continuait

...

Comme un parfum printanier

Qui nous habille de mille couleurs

Le langage des fleurs                           
Parle directement au cœur
Nul besoin d’intermédiaire
Jardinière
De l’âme
La main qui trace de son pinceau
Chaque pétale arc-en-ciel
Une goutte de rosée

...

La beauté

Se dépose toujours

Quelque part

…

Le vent me souffle à l’oreille

...

la vie

...

Artiste peintre Diborr Klinger