Ni beaux ni laids

Ni beaux ni laids

L'essentiel

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Les yeux encore lourds de sommeil
J’ouvre les volets
Mon lilas fidèlement
Me chuchote tendrement
Bonjour, vois comme la nature est belle

Viens, prends tous ces instants de douceur

Son parfum m’enivre dès le lever du jour

Un sourire se dessine sur ma bouche et je regarde un peu plus loin

Les tulipes et le muguet

Qui soupirent depuis quelques jours

Le temps de leurs amours

Se meurt encore une fois

Pour laisser la place aux hémérocalles et aux roses

La saison des fleurs comme la vie

Se meurt, se renouvelle

À chacun son heure

Ose

Me lance le vent

Arrose

Ton jardin intérieur

Laisse les matins d’été

S’allonger

Accueille chaque rayon de soleil

Saisis en plein cœur

L’essentiel

 
Le matin se lève
Le soleil comme un grand seigneur fait son apparition
Un parfum de fleurs fraichement coupées embaume le jardin. Comme des courtisanes, elles veulent plaire
Le ruisseau erre librement gonflé de plaisir et d’enchantement.
La brise se love entre les feuillages verts. Elle soupire

De contentement

La tristesse somnole…hésite…puis s’envole...

L’oiseau

Encore une fois, la beauté court sur le monde

À la fenêtre, la vie pavoise

La saison des fleurs comme la vie

Se meurt, se renouvelle

À chacun son heure

 

Dans la nature, l’âme se renouvelle
Comme un enfant qui s’éveille
Le cœur confiant

 

Près du chemin, un boisé
Des fleurs occupent les lieux
Entre les arbres et la maison

L’ombre est derrière soi
Comme un ciel hors de peine
Le jour s’est levéL’ombre derrière soi

Le soleil s’est levé

...


L’ombre est derrière soi
Comme un ciel hors de peine
Le jour s’est levé


Au fond de ses yeux
La passion
Entre ses bras
Elle aime
Un autre baiser

 

Une brise berce les fleurs

Les roseaux se frôlent les uns contre les autres

Au fil de l’eau

C’est beau

Les papillons sont arrivés

Ils butinent

 

Sur le chemin menant au lac, je vois

Une tourterelle déploie lentement ses ailes

Avant de tourner sa tête vers la maison

En pleine lumière

Le lac sans aucune ride ressemble à un miroir d’argent

Aucune déchirure

Aucune fissure

L’univers comme l’oiseau se réveille

En toi, tout chante

Les frissons

Ressemblent à un refrain d’éternité

 

 

 

Artiste-peintre Henri Valachman





07/06/2016
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