Ni beaux ni laids

Ni beaux ni laids

La beauté se révèle

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Sur les marches de la vie

Une femme devient presque troublée

On la dit poète, mais n'est-ce que vanité ?

Comme la rose, son cœur

S’effeuille

Comme l’amour, son cœur

Porte des deuils

Sur les marches de la vie

La beauté de l’âme

Touche son cœur

Désarme et charme

Ce ne sont que des mots

Remplis d’émotions

Ou de simples chansons

Dont le refrain revient en écho

Sur les marches de la vie

Le souffle d’une brise caresse

Les oiseaux font des prouesses

La femme les voit, les devine, les entend

Le ciel se déverse sur elle

Ses mots en ombrelle

Comme si les vers déployaient leurs ailes

Elle tente de laisser un peu de tendresse

Dans la haie en fleurs

De confier ses secrets à voix basse. On dirait

Qu’elle se confesse

On dirait

Qu’elle se vide le cœur

La beauté se révèle

Pour elle

Dans sa simplicité

Dans l’authenticité

Près de sa rivière

Elle trouvera peut-être la sérénité

Artiste peintre Muriel Laporte



10/09/2016
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