Ni beaux ni laids

Tout le monde peut écrire de la poésie. Il faut connaître des mots, des rimes… le genre littéraire qui

 possède des critères précis. Toutefois, j’ose prétendre qu’écrire de la poésie ne signifie pas être poète.

Écrire de la poésie c’est dessiner avec des phrases une image, ressentir en maux avec des mots, c’est

 exprimer le silence qui nous habite et décrire ce qu’il y a de plus authentique en nous.

Pour moi le savoir-faire n’est pas l’équivalent du savoir-être. En même temps, je m’aventure à

 prétendre que nous commençons par ressentir la poésie pour la laisser s’infiltrer par tous les pores de

 notre peau. Puis un jour, la poésie s’installe tout au fond de notre cœur et même notre âme, devient

poétique, car, pleine de sensibilités.

Tout comme la beauté la poésie est-elle relative ? La poésie est-elle remplie de couleurs ? Translucide,

transparente, opaque… ?

Il y aussi le poète universitaire et le poète de rue. J’ai parfois l’impression que le poète littéraire, ce

poète qui joue avec de grands mots oublie de tendre la main au poète de rue qui possède sa propre

vision du monde. Unissons-nos pour le meilleur et… pour le pire.

Citations :

« Écrire des vers à vingt ans, c’est avoir vingt ans. En écrire à quarante, c’est être poète ». Francis Carco