Ni beaux ni laids

Ni beaux ni laids

Laver ses bleus

La tristesse de Helene.jpg

 

Vouloir faire partie de ses gens au bonheur facile

Mais ne jamais pouvoir toucher l’île

Prisonnière

De son monde imaginaire

Trop solitaire

Elle cherche, mais en vain

 

Elle s’est éloignée de son âme

Elle refoule ses larmes

Utiles

Pour laver ses bleus

C’est plus fort qu’elle

Elle oublie de sourire

Comme si sa vie s’était arrêtée

Un jour

Son mal est si profond

Elle tourne en rond

Sa chanson

Toujours, pleure

Passer sa vie à nier

À ériger

Des frontières à

Enfouir ses émotions

Dans un cimetière

Au bout de la nuit

 

Fragile

 

Trop   fragile

 

Son regard   autoritaire

 

Ne trompe   personne. Fébrile

 

 

Elle   cherche, mais en vain

 

Jusqu’à ce   jour, elle avance

 

Le cœur   trop lourd

 

Courbée

 

Par le   poids des années

 

Le cœur   sourd,

 

Mais elle   avance

 

Devant   cette misère

 

Impuissant

 

On la   regarde passer

 

Comme une  fleur d’hiver

 

Aux pétales   fanés

 

Avant   l’heure

 

 

Artiste   peintre Helene Miaz

 

 

 

 

 

 

 

 

 



13/04/2015
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