Ni beaux ni laids

Ni beaux ni laids

Le vent me l'a dit

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Comme s’il n’avait plus besoin de moi

Il est distant

Nos yeux se croisent parfois

Mais si peu

Nos paroles perdent leur sens

Comme deux vieux assis distraitement

L’un près de l’autre en silence

Nos gestes sont plus lents

Les grains de poussière dansent

Dans la lumière dorée

D’un air amusé

Parfois, encore

Nous parlons de nous

Parfois, encore

Nous nous taquinons. Nous

Rions…

Ce goût de l’embrasser sur la bouche

Avec tendresse

Ce goût de dormir dans la même couche

Avec tendresse

Malgré tout

Envers et contre tout

L’amour profond

Comme un lien indénouable

Qui unit deux personnes

Comme un attachement incommensurable

À présent la nuit se prolonge

Les yeux fermés

Je songe

Les amours ressemblent à la vie

Le vent me l’a dit

Comme s’il s’agissait de quelqu’un d’autre

 

 

Artiste peintre Hélène Miaz



05/04/2016
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