Ni beaux ni laids

Ni beaux ni laids

Ma vision du bonheur en 2003

Le bonheur est décrit dans le dictionnaire comme un état de parfaite satisfaction intérieure.

 

Pour certains, « le bonheur, c’est une foule de petites choses: un sourire, un geste, une pensée..."

 

Pour moi, c’est aussi un état harmonieux entre ma raison, mon coeur et mes comportements

 

dans le moment présent.

 

Dès ma naissance, une petite graine a été semée toute au fond de mon coeur.

 

Cette semence avait besoin de la couleur du soleil, des larmes de la pluie,

 

du vent des intempéries, de la sagesse de mes cheveux blancs, de la douceur

 

d’un autre coeur aimant, du réconfort, du pardon, de l’acceptation, de la liberté,

 

du respect afin de grandir et de rejaillir au-delà de ma petite personne.

 

J’ai cherché longtemps cette flamme intérieure et j’ai erré la plupart du temps

 

dans l’obscurité de la douleur. Je ne comprenais pas.

 

Du moins, je n’écoutais pas et je n’entendais pas le doux murmure de mon être.

 

Je croyais avoir trouvé la recette du bonheur et je tentais de faire un mélange

 

parfait des ingrédients susceptibles de m’apporter la sécurité, le succès, la

 

reconnaissance…, mais mon cœur restait froid. J’ai voulu fuir toutes les

 

émotions qui pouvaient me faire pleurer et j’ai créé mon paradis artificiel.

 

Ma petite semence a survécu malgré toutes les tempêtes.

 

Elle étouffait au milieu des broussailles, mais elle demeurait vivante et bien

 

ancrée au fond de moi.La muraille que j’avais érigée se dressait tout autour de

 

moi.J’ai déjà écrit : la vie nous apporte ce dont nous avons besoin.

 

Pour moi, la découverte de la gent ailée m’a permis de vivre une

 

merveilleuse passion qui se poursuit à chaque instant.Le partage de ma vie avec

 

« mes enfants ailés » me redonne le goût du dépassement de soi.

 

Qui suis-je pour ne pas embrasser toutes les merveilles

 

de ce monde? Où suis-je pendant que la nature se réveille? Où sont mes yeux,

 

mes oreilles, mes bras, mon cœur…?

 

Je suis consciente de la misère humaine, je sais que des enfants meurent chaque

 

jour, je vois la maladie…, mais je veux poursuivre mon apprentissage de la vie

 

avec eux et près d’eux.Est-ce une passion ou le début d'une folie?

 

Que m’importe si je vis dans le moment présent, un état

 

harmonieux entre ma raison, mon cœur et mes comportements. De plus, je sens ma

 

petite semence au creux de moi qui grandit et qui s’épanouit dans l’amour et le

 

respect de tous les êtres vivants. ( 5 mai 2003)

 



04/03/2012
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