Ni beaux ni laids

Ni beaux ni laids

Mille promesses

 

 

Comme un temps suspendu rempli de mille promesses

 

Le corps d’une femme nue comme une tendre caresse

 

Reste allongée sur le rivage.

 

Le visage

 

Caché, mais tourné vers son cœur

 

Elle se livre sans pudeur.

 

Malgré les doutes et les peurs

 

Le sommeil comme un leurre

 

Sera son complice.

 

Dans la profondeur de son être

 

Elle s’est dépouillée et se repose.

 

Ose

 

Pense la brise qui se glisse

 

Entre les nuages

 

L’amour ne s’accorde aucune pause

 

Et le vent peut devenir frisquet et te brûler la peau

 

Comme les rayons du soleil là-haut

 

Mais le bonheur en elle sommeille

 

Près de cette mer calme où les tourments

 

Comme les vêtements

 

Ne sont plus essentiels

 

Sous un ciel

 

Beau et clément.

 

FFA 00051195

 

Peintre: Henri Valachmann



04/11/2012
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