Mon étendard
Le corps ne cesse jamais de frissonner
Avec ou sans tendresse
Avec ou sans caresse
Le corps ne cesse jamais de gémir
Comme la mer qui se retire
Il emporte avec lui les désirs
Et une multitude de soupirs.
Mais un cœur
Sans chaleur
Un cœur triste et las
Un cœur qui ne tend jamais les bras
Deviendra comme une épave pourrie
Un simulacre de vie.
C’est pourquoi
Je porte mon regard vers l’horizon
Avec ce besoin de ressentir la passion
Je veux rêver et toucher le ciel
Admirer l’arc-en-ciel
Afin de sauvegarder l’espoir
Tout au fond de moi
Et dans le creux de ma mémoire
Comme un étendard.
FFA 00051195
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