Ne crains rien
Comme l’oiseau moqueur, à ma fenêtre tu me nargues
Et tu ricanes dans ta barbe
En forêt, tu adoucis parfois ton souffle qui s’épuise
Et ta brise
Chatouille les arbres et les fleurs de nos contrées.
En colère, tu te querelles avec la pluie
Et tu hurles comme un enfant pourri
Malgré tout, j’aime lorsque tu me berces
Doucement en me fredonnant
Viens, chère enfant
Ne crains rien, c’est moi … le vent.
FFA 00051195
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