Ni beaux ni laids

Parfois, notre route nous apparaît sinueuse et parsemée d’embûches. Les décès font partie de ces

épreuves qui font pleurer. Je pense que dans l’obscurité, il y a toujours une lumière même si elle se

révèle très faible. À la suite du décès de mon frère (2007) et la naissance de mes petits-enfants, je me

suis tournée vers l’écriture. Écrire des contes et des souvenirs me plongeait au cœur de la vie avec les

miens. Puis, je me suis prise au jeu et j’ai continué jusqu’à « Arthur la petite araignée ». J’ai dormi avec

Arthur et j’ai vécu avec Arthur plusieurs années. Un beau jour, l’un de mes fils a brisé mon isolement

dans l’écriture et m’a créé une page facebook et un blog. À partir de ce jour, j’ai découvert tout un

monde et surtout, j’ai tissé de nouvelles amitiés dont Prune Violette qui m’a offert d’illustrer

Arthur la petite araignée. De fil en aiguille, je venais de me découvrir ou redécouvrir une passion qui

dormait depuis plusieurs années. Mon rêve était de trouver un éditeur pour Arthur et je continue de

partager l’espoir de trouver une Maison d’édition avec Prune. Pour Arthur, j’ai commencé à écrire des

textes, des réflexions et des lettres toujours dans le but d’alimenter mon blog et de faire connaître

Arthur la petite araignée et une page sur facebook lui a été consacrée. Dernièrement, mon compte a

été piraté et j’étais très désemparée. Je venais de perdre plus de 3000 contacts et j’ai eu l’impression

de débouler un escalier, mais j’ai compris que ce n’est pas seulement le conte Arthur qui me stimule.

J'ai besoin d’écrire et de partager mes réflexions. Écrire est une merveilleuse aventure et reste une très

bonne thérapie pour travailler sur moi et exprimer ce qui m’habite. C’est un défi continuel. J’ai toujours

peur de me retrouver devant une page blanche. Cette réflexion se veut une forme de révélation sur

mes aspirations et mes motivations à poursuivre avec vous. Surtout, si je n’avais pas rencontré

virtuellement Prune Violette, Arthur dormirait encore dans mon ordinateur et sans le support de mon

groupe de blogueurs et ensuite de copains (es)sur le NET, je continuerais d’écrire en silence. Merci de

vos encouragements, merci de vos visites et merci d’être là.