Ni beaux ni laids

Ni beaux ni laids

Phragmite

 

 

Dans la vieille maison grise, le toit s’incline pour

 

laisser glisser les pleurs du ciel et les fenêtres s’ouvrent sur la campagne. Dans

 

les champs, le vent caresse les épis et les fleurs font une provision de

 

lumière. La poussière sur le chemin de gravier retombe doucement comme de la

 

poudre d’or. La nature chante la vie comme une jeune fille au printemps de sa

 

vie. Les nuages se déplacent en silence pour ne pas effrayer les oiseaux. Même

 

les gamines envahissantes et insolentes nommées phragmite folâtrent

 

effrontément dans le fossé. Elles s’éclatent de joie en sachant qu’elles

 

fleuriront la magnifique table de la maison grise une fois cueillies et séchées

 

à la fin de leur vie.

 


FFA 00051195

 



13/07/2012
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