Ni beaux ni laids

Ni beaux ni laids

Réinventer la vie

 

Certains jours

Comme un courant d’air

La vie libertine

M’invite.

 

Certains jours

Comme une caresse qui passe

Les nuages

Se prélassent.

 

Certains jours

Comme un voile diaphane

La brume

S’évapore

Comme si les chagrins

S’éclipsaient un peu

Dans le bleu

Du ciel.

 

Comme si la vie

Déchirait le voile sombre de certaines nuits

Comme si la vie elle-même

Nous enseignait à réinventer la vie.

Alors…

 

Vivre avant que le silence devienne lourd et que les nuits se peuplent de remords ou de regrets. Laisser

l’amour façonner notre vie et ouvrir nos  bras comme l’oiseau qui déploie ses ailes pour s’envoler vers

le ciel.

Vivre  avant que la peur ou le doute nous détourne habilement de la route. Nous habiller de je t’aime

pour ne pas frissonner pendant les grands froids d’hiver.

Vivre sans laisser les orages nous fracasser contre les récifs et avancer vers de nouveaux rivages.

Courir et chanter sous la pluie. Braver la colère qui nous transperce et nous déchire. Cueillir des

fleurs, semer mille et une petites choses jolies et se parfumer à l‘eau de rose.

 Vivre en avançant vers les éclaircies et laisser la brise nous offrir des moments de liberté.  Ne pas

s’abandonner aux ombres qui nous dépouillent de nos rêves ni de nos espérances.

Vivre avant de se sentir dans l’obligation de demander la permission de vivre. Ne pas remplir notre

mémoire de rires étouffés, de gestes retenus ou de tendresse refoulée.

Vivre avant de mourir dans le cœur des autres. Ne pas  permettre au vague à l’âme de nous faire

dériver comme un raz de marée, mais vivre et aller toujours à la rencontre de l’espoir.

 

FFA 00051195           

Artiste-peintre : Henri Valachman

 

 

 http://hvalachman.e-monsite.com/

 

 

 

 

 

 

 



10/04/2013
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