Ni beaux ni laids

En écoutant la vie, je surprends des rires étouffés, des baisers volés et

j’entends les arbres frémir doucement sous la brise caressante d’un merveilleux

soir d’été. Dans le parc, les oiseaux après un dernier appel se couchent à

l’abri dans leur nid. Une quiétude enveloppe le quartier d’une douceur exquise.

Les voisins murmurent comme s‘ils craignaient de réveiller l’orage. Le soleil

s’est endormi comme un enfant sage et la lune parade avec les étoiles. En

écoutant la vie, je saisis au vol tous ces instants de bonheur.

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