Ni beaux ni laids

Ni beaux ni laids

... Si grand ...

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Le temps avance à grands pas

Le cœur devient si grand

Qu’il se remplit naturellement

De merveilleux, mais aussi de méchant

De temps en temps

Je tombe à genoux

De temps en temps

Du malheur, je me fous

Comme un oiseau lorsqu’il comprend

Qu’il est temps

De s’envoler vers le soleil

Je m‘envole

Tu t’envoles

Je meurs un peu plus à chaque instant

Je le sais

C’est ainsi

Je m‘envole

Tu t’envoles

 

Je prends le temps

Je crois

De gouter au bonheur de l’instant,

Mais je reste blessée par en dedans

Je m‘envole

Tu t’envoles

 

Dans un tiroir secret, une blessure au fond du cœur

Des nuages remplis de pleurs

Des bouts de nuit

Je m‘envole

Tu t’envoles

 

Pour le moment

La vie coule dans mes veines, librement

Au-delà du temps

Il y a un temps

Pour rire et un temps

Pour pleurer

Je m‘envole

Tu t’envoles

 

Pour le moment

Je m‘habille de mots d’amour

Pour me réchauffer chaque jour

Avec une parcelle de tendresse

J’ai besoin d’un mot caresse

Pour panser les blessures

Je m‘envole

Tu t’envoles

 

Artiste-peintre Odette Itah

 

 

 



03/02/2015
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