Ni beaux ni laids

Ni beaux ni laids

Si lentement

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Sur le sentier, je me plais à marcher lentement

Si lentement

Que je deviens petit nuage blanc

Loin du bruit futile

J’écoute la vie qui défile

Chaque rayon de soleil tresse
Des filigranes d’espoirs
En silence

Mon âme se dénude

Dans la magnificence

Tout se défeuille lentement

Si lentement

Je prends le temps

Au détour du sentier

Je vois les eaux calmes de la rivière

Une envolée d’oiseaux

Entre ciel et terre

Apprivoiser la vie

S’apprivoiser aussi

 

..

Il y a quelque chose de plus grand que moi

Plus grand que toi

Autour un boisé

Je respire à grands coups. Le cœur léger

Sous mes pieds, quelques feuilles mortes

La saison est si belle

Que m’importe

La marée

En moi s’est calmée

Sur ce sentier, le silence

Le bruit en absence

J’oublie ces bouts de monde qui dérivent

La vie n’a pas fini de discourir

La vie s’étend de rive en rive

Pour l’instant

Une grande bouffée de sérénité

Je marche lentement

Si lentement

Que je deviens petit nuage blanc

Loin du bruit futile

J’écoute la vie qui défile

 

8 octobre 2016


L’amour veille
Parfois, l’âme se dénude
Dans la magnificence
Le nouveau jour caresse
Discrètement
Tout se défeuille lentement
L’amour
Guérit les grandes blessures
Le nouveau jour ranime
Les beaux souvenirs

 

 

Photo de Patrice DeCharleville



08/10/2016
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