Ni beaux ni laids

Ni beaux ni laids

Sur le dos de la mer...

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À l’ombre des grands vents

 

…Peur

De le voir disparaître dans une fissure du paysage

Pourtant, elle vivait avec lui à l’ombre des grands vents

Les mots… devenus presque inutiles…

Elle sentait une boule de feu monter de son ventre et l’envahir peu à peu

Les battements de son cœur s’accélèrent…

Elle avait eu l’impression de venir au monde lorsqu’il avait posé son amour

Sur sa bouche gourmande

Elle sentait l’émotion lui serrer la gorge

Comment résister à la violence de cet amour

Il l’émouvait encore et davantage…

Elle ne voulait qu’une chose

Arriver jusqu’au bout du monde

Avec lui…

Car sans lui

Le temps du bonheur

L’abandonnait

L’amour, elle le suppliait chaque jour

L’amour, qu’ils oubliaient parfois

Tous les deux

Mais le véritable amour

Ne meure pas

La beauté intérieure

Ne se fane pas

L’horizon s’offrit à elle dans un éclat de nuances rosées et orangées

Une beauté à couper le souffle…

Son cœur ralentit

Sans se débattre, elle retrouva la paix

Inutile de toujours fouiller dans tous les recoins de son âme

À elle de tenir très fort cet amour

La lumière se révèle toujours plus précieuse

Lorsqu’elle risque de s’éteindre

… Le soleil revient toujours… un jour…

L’œil posé sur le dos de la mer…

 

 

ARTISTE-PEINTRE HENRI VALACHMAN

 

 



07/05/2014
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