Un an le 30 juillet 2011
UN AN.
Le 30 juillet 2010, j’apprends sur le pas de la porte que tu as fait ton grand saut en parachute. Je m’écroule et je répète mais pourquoi as-tu fait ça ? Pourquoi?
Les heures et les jours qui suivent se bousculent. Je place mon cœur en quarantaine et mets mon corps en action. Je suis un automate. J’ai un générateur interne qui me pousse à aller en avant.
Un sourire qui m’attriste
Un regard qui s’égare
Tel un vautour
Qui rôde aux alentours
La folie m’habite
Les rêves me quittent
La douleur fait peur
Ce noir sans espoir
Ce blanc du néant
Ces yeux sans couleur
Cette vie qui défile
Funambule sur un fil.
La folie m’habite
Les rêves me quittent
La douleur fait peur.
Un an plus tard, le soleil brille à nouveau, la terre tourne, les enfants chantent, la musique m’apaise, le sang circule toujours dans mes veines et ma gorge émet des sons de joies, mais les larmes salées me piquent encore et encore.
Je continue de ressentir ces spasmes qui me secouent de l’intérieur comme ces volcans endormis qui n’attendent que le bon moment.
Bien sûr, le temps et la vie panseront les plaies de la perte. Ton corps n’est plus, mais je te sens toujours près de moi. Comme tous mes chers (es) disparus (es), tu vis en moi.
Je sais que ta souffrance était plus forte que l'amour que nous te portions alors je m’efforce d’être brave, mais tu me manques.
Tous vos commentaires, vos maux exprimés en mots seront lus avec affection.
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