Une femme et sa plume partie 14
Le 9 janvier 2025
Le bleu du ciel déteint
Une main sur mon coeur
Vite vite vite
Le vent glace mon cours d'eau
Les arbres se lamentent
Je le comprends maintenant
Ils ressentent cette vie qui fige de plus en plus
L'heure est grave
Je n'ai pas le coeur à la fête
Comment rester insouciant (e)
Ignorer, rester indifférent(e)
L'horizon. Vacille
La mer se retire
L'humanité trébuche
Effondrement
Renverse les fleurs,
Égratignures
Morsures
La lumière clignote
Du jaune passe au rouge
Mon rêve d'une vie meilleure s'effrite
Le 10 janvier 2025
Malgré la mélancolie, la nostalgie
Le bonheur de vibrer devant la splendeur d'un soleil
D'un cours d'eau
D'un vol d'oiseaux
Apprécier chaque moment de grâce
Petit ou grand
Tendre vers l'apaisement
L'émerveillement, la reconnaissance
Debout à la fenêtre
J'aime à voir la lumière du jour
Tanguer pour mieux s'infiltrer
Partout
Les oiseaux heureux
Se font les plumes
Certains, demeurent en retrait
Dans l'attente de la période des amours
Il y a aussi ces écureuils roux, joueurs, belliqueux
Du vivant
Du blanc
Du ici et maintenant
Mon coeur du soir comme les oiseaux
Se place en retrait de la misère du monde
Il tend à se protéger. Un peu
Sans jamais oublier. L'essentiel
L'humanité La liberté
Le respect
J'invente des mots doux
Des nuages roses, des arbres à fleurs givrés
Des claires-fontaines
Je circule à petit pas
Silencieuse
Ne pas réveiller les drames
Les secrets de famille
L'enfant aime écouter derrière les portes closes
A marée basse, simplement respirer
En pleine tourmente, tout chahute. La mémoire en furie
Le 11 janvier 2025
La vie
Toute une poésie
La vie ne se vit pas seulement en alexandrins. Nous aimerions probablement. Tout serait parfait, sous contrôle, mesurable. La poésie-vie peut se révéler lyrique, hermétique, narrative, en prose, en vers libres
Cette poésie-vie s'avère universelle
Certains bouts dans la vie nous font mal, nous font peur, nous font pleurer
D'autres nous apaisent, nous réconfortent, nous font rire aux larmes
Vivre en poésie. Vivre sa vie
Écrire en poésie les émotions, les sensations,
Décrire le tréfonds de son âme demande un arrêt sur soi. Une plongée en apnée
A partir de son individualité, écouter, faire silence, observer, se recueillir
Au creux de sa mer intérieure, les vagues ne sont pas toujours calmes, bleues. Les rivages sablonneux, rocailleux...beaucoup de possibilités en nous et autour de nous.
Mais à partir de soi construire un pont, une partition, tricoter un châle et tendre vers l'autre
Si le travail est solitaire le partage se veut un aller vers l'autre. Parfois, oublier ses propres mots, son ego-centre et se diriger au-delà
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