Ni beaux ni laids

Ni beaux ni laids

Une femme et sa plume partie 7

Le 11 décembre 2024

Le prêt-à-penser

Le prêt-à-écrire

Comme du prêt-à-porter

J'aspire à plus

Je veux vivre au-dessus

Des petites misères

M'approcher du soleil

Sans me bruler les ailes

Habillée de nostamelancolie ( nostalgie et mélancolie)

Retrouver le goût de rêver

Un petit coin d'enfance

Un trèfle à quatre feuilles

De ma fenêtre

Je suis parfois à contre-jour

Il m'appartient de modifier la position

De mon coeur. Le mettre à l'endroit

 

Le 12 décembre 2024

 

 

Comme ce jour

 

La seconde invente la lenteur

 

Mon coeur bat

Au gré du chant d'un oiseau

 

La forêt craque avec tous ses habitants

Le froid s'installe

Le 13 décembre 2024

Des oiseaux dansent dans le ciel

De leur bec, ils déchirent les nuages

Agiles, ils jouent à la marelle

Téméraires, ils font des arabesques

Le corps penché, les ailes ouvertes

Ils sont la vie du ici et maintenant

 

Leur grande sensibilité

Leur permet de reconnaître la part d'ombre

Qui plane au-dessus d'eux

Si un danger les guette

Ils trouveront un refuge

Ils habitent le moment présent

 

Leur liberté dans le ciel

Trésor inestimable

Pour l'humaine que je suis

Le coeur souvent agrippé

A un autre coeur

Comme un grand besoin d'évasion

 

 

 

Dans les maisons

Feu de cheminée Repas chaud

 

Comme ce jour

 

Qui avance. Le noir endeuillera le blanc

 

   Le 15 décembre 2024 Lac Sergent

 

Dans ce jour blanc

Lumineux

Le chemin tendre m'emporte

J'ouvre les yeux

La vie dans son authenticité

J'entends le craquement des arbres

Certains sont plus vieux, plus fragiles

Les jeunes pousses

Debouts, demeurent à leur côté

Pendant ce temps, un vison

Quelques canards s'amusent

Dans le cours d'eau engourdi par le froid

De ma fenêtre, je les trouve merveilleux

J'aime ces jours rieurs

Clair malgré la froidure

Sur l'endormie de mon coeur

Aucune place à l'indifférence

   Magnificence

 

De ruisseau, en rivière

De fleuve en océan

Mes cours d'eau

Sont le reflet de ma vie

Parfois à bout de souffle

Au bord des larmes

A fond la vie

Peu souvent une mer d'huile

 

 

Je remonte souvent le temps

Comme la marée retourne au rivage

Afin de s'élancer vers l'avant

Contourner les rochers

Se purifier. Le soleil évapore ses impuretés

La pluie l'a fait gonfler de pleurs

Elle reste la veilleuse

De sa destinée

 

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30/01/2025
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