Ni beaux ni laids

Ni beaux ni laids

À coup de vagues

 

Du plus profond de l’océan au plus haut du firmament, le temps comme un long frisson secoue les

 

souvenirs et nous étreint le cœur. Si le froid intérieur fait des ravages et la misère de l’âme

 

provoque des orages, la chaleur de l'amour protège l'homme des naufrages. Le banal infernal

 

se fracasse contre les rochers et les maux de cœur roucoulent comme des oiseaux pendant la

 

saison des amours.

 

À coup de vagues à l’âme ou à coup de vagues de larmes, la vie ressemble à la mer. À trop vouloir

 

décrocher la lune et sans cesse à la  recherche des certitudes, nous laissons notre forêt intérieure

 

se couvrir de brume.

 

Comme une amoureuse au sourire ravageur et aux yeux brillants, savourons chaque instant et

 

contemplons la marée en marche.

 

FFA 00051195

 

Inspiré de l’œuvre de l’artiste-peintre Patrick Schembri



20/01/2013
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