Ni beaux ni laids

Ni beaux ni laids

De galets en galets

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Lentement, suivre le fil invisible de notre histoire. Même l’histoire qui n’est pas encore écrite. Un peu comme le courant de la mer. Pendant des jours, tout est calme, paisible et puis, soudainement la mer crache, hurle… Pendant ces accès de rage. Qui irait obstiner la mer ?

Un vieil oncle qui vivait près de la mer me montrait avec fierté cette mer déchaînée qu’il aimait. Il avait appris à l’observer, à la respecter. Il reconnaissait ce qui était plus fort que lui.

La mer ressemble à la vie ou la vie ressemble à la mer. Elle ne reste jamais longtemps immobile. Il y a des remous, des courants, des secrets bien enfouis. Savoir amadouer la mer pour mieux amadouer et calmer sa mer intérieure. Elle est forte et remplie d’endurance. Il ne faut pas la prendre à contre-courant, mais la laisser divaguer.

Doucement, la mer connaîtra de meilleurs jours. Pendant ces moments, l’eau deviendra plus bleue, plus claire, moins tremblante, mais elle frissonnera toujours. Elle est vivante. Elle est fière.

 

Au creux de ses pleurs, mystère

Au coeur de ses larmes, la croisière

 

D’une vague à l’autre

Vivre à petites goulées

De galets en galets

Qui sait

20 juin 2017

 

 Artiste peintre Maï Laffarque ( Mina Elve)



20/06/2017
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