Ni beaux ni laids

Ni beaux ni laids

Coeur à ciel couvert

anita bérubé.jpg

 

 

Fermer les yeux

Pour mieux voir la nuit

Cœur à ciel couvert

L’océan pleure ce soir

A la fenêtre de la vie

Un oiseau passe

Sans bruit

Cœur lourd

Trop d’amour

Rêver en couleurs

Entre deux vagues à l’âme

Le soleil givre les larmes

D’une vieille dame

Un froissement de cœur

À son balcon aucune fleur

Son amour à l’agonie

Haut dans le firmament

Des souvenirs d’antan

Avant de partir pour longtemps

De plus en plus souvent

L’air respiré

Est chargé de poussières cendrées

De personnes qu’elle a tant aimées

Le temps sans espoir

La pousse vers l’avant

La lune se fera discrète ce soir

L’amour à contre-courant

Meurt un peu tous les jours

La solitude l’accompagne

Une vie d’ombrage

Des regrets en héritage

Mais de l’amour en partage

 

 

PS Ces mots ne sont que le pâle reflet de l’amour d‘une femme pour son conjoint. Avec le temps, ses enfants sont partis et son « amour » est gravement malade. Jour après jour, nuit après nuit, elle s’occupe de lui. Elle ne s’autorise même pas le droit d’un répit. Elle a peur de l’abandonner… Dans la chambre du malade, un parfum de rose tendresse qui s’effeuille doucement.

 

 

 Artiste peintre Anita Bérubé



01/03/2017
10 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 270 autres membres