Ni beaux ni laids

Devant l’immensité de l’océan

La mer éprise de liberté             

S’élance contre vents

Et marées.

Au risque de s’écraser contre les rochers.

Comme les chevaux sauvages

Elle écume sa rage

Sages

Les oiseaux de passage

S’élancent dans le firmament

Afin de ne pas s’échouer sur le rivage.

La mer en furie

Crache les non-dits

Ronge petit à petit

Tout ce qui vit.

La violence de son chant

Ressemble à un ouragan

Et fera fuir les passants.

Dans son ciel tourmenté

S’enracinent des blessures

Mais les larmes versées

Laveront la souillure.

Et un jour

Un soir ou une nuit

Son refrain d’amour

À nouveau

Nous bercera.

FFA 00051195

Artiste-peintre Patrick Schembri