Ni beaux ni laids

Ni beaux ni laids

Le plus grand océan du monde

 

 

 

 

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Courir sa vie

À en oublier de vivre intensément

Chaque moment

S’entourer de bruit

À en oublier de se recueillir silencieusement

Avec le temps

On découvre la solitude

Les renoncements

Mais le plus beau jardin du monde

Se trouve au fond de soi

Avec le temps

Modifier les vieilles habitudes

Les déchirements

Mais le plus grand océan du monde

Se trouve au fond de soi

Courir sa vie

À en oublier de vivre intensément

Chaque moment

S’entourer de bruit

À en oublier de se recueillir silencieusement

Cela peut prendre des années

Peut-être une éternité

Pour apprivoiser

La vie, s’apprivoiser

Aimer

La vie, s’aimer

Au point de ne plus trop souffrir

Lorsqu’un amour s’en va

Que l’amitié loin de soi

S’en est allé

 

Cela peut prendre des années

Peut-être l’éternité

Pour abandonner

Nos illusions. S’abandonner

Accepter

Les fragilités de l’humanité

Au point de ne pas trop s’en faire

Lorsque la mer

Se retire. Que la terre

S’éloigne

 

Courir sa vie

À en oublier de vivre intensément

Chaque moment

S’entourer de bruit

À en oublier de se recueillir silencieusement

Puis le temps

Nous bouscule

Avec nous en plein dedans

La vie bascule

Sans sous finalement

Puis le temps

Nous apprend

Si l’on reste présent

Au moment présent

Malgré les déchirements

 

 ARTISTE PEINTRE HENRI VALACHMAN

 



09/03/2016
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