Une femme et sa plume Partie 4
Lac Sergent, 5 décembre 2024
La pensée magique
Toujours l'amour
La voix
La santé
La jeunesse
Croire que nous serons meilleurs (es), que nous saurons
Que nous avons le monopole du bonheur
Du malheur
Soudain, le réveil
Qui se révèle parfois brutal
Stupéfaction, surprise, étonnement
On s'arrête, on avance en hésitant un peu, on recule, on tente de s'ajuster
On apprend
Il serait simple, si simple de porter sa vie sans se poser de question
Parfois, on emprunte un sentier secondaire, on se perd
Ou on tourne en rond
Parfois, on s'éloigne de soi,
L'angoisse,
Je sais. Je me pose trop de questions.
Reprendre le chemin du coeur, de l'autre
Ne pas rester vautrer dans ses peurs
Difficile de rebrousser le chemin pour mieux avancer vers des terres inconnues.
D'accueillir chaque moment présent comme s'il était le dernier
Certains jours, je me sens comme l'eau du cours d'eau qui fige. Ce goût de cendre dans la bouche, cette bouée mouillée à la place du coeur et ces souvenirs qui déboulent
Si je suis bien honnête, est-ce les souvenirs seulement qui me manquent ou si c'est une forme d'incapacité de ne pas avoir compris l'importance de profiter pleinement de tous ces moments de vie.
"Si jeunesse savait
Si vieillesse pouvait "
Certains autres jours, je me sens en rémission. Et je me laisse inonder par la lumière bienfaisante,
Je me laisse guider par la nature guérisseuse des âmes
Comme une voix chantante, légère, elle m'enveloppe
Se perdre
Dans sa tête
Dans son coeur
Dans sa vie
Labyrinthe
Cette peur de la perte comme une plante envahissante, grimpante qui s'accroche aux parois de la fondation
La crainte de s'abandonner totalement aux fantômes du passé Ne plus pouvoir revenir au temps présent Oublier de rêver au futur
Don quichotte au féminin. Perdue dans son repli du monde
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