Ni beaux ni laids

Certains jours, les branches gémissent, les fleurs s’agenouillent et le vent soupire.

Certains jours, j’ai peur que vous entendiez les craquements de mon cœur

défaillant. Pourtant, les mots ressemblent à une main tendue qui permet au cœur

de s’attarder sur la beauté du monde et de consoler l’inconsolable. Dans la

promesse de l’aurore, le courage s’accroche aux nuages et le chemin de la

réconciliation avec soi et les autres se poursuit. C’est pourquoi, mes yeux

plissent de plaisir devant le ciel qui pleure de joie.

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