AU FIL DES MAUX
AU FIL DES MAUX
Comme le vent
Poursuit sa quête inépuisable
Les mots apaisent certains cœurs écorchés,
Mais le silence révèle les émois de l’âme…
Écoute le chant des oiseaux
Souffle le vent
L’absence se tourne
Vers le bleu du ciel…
Matin encore blanc
Accueille le soleil avec lenteur
Gravement l’
Intimité ramène en moi
Chaque parcelle de sa lumière
Intimité du levant
Espérance d’un jour
Nouveau
Au fil de l’eau
Glisser des mots
Venant du cœur
Au fil des mots
Retenir la douceur …
Les mots les plus tendres
Renaissent dans la douceur d’un baiser
Un simple je t’aime
Quand le cœur prend l’eau
Léger
Docile
Comme la rosée
Un souffle
Souffle
Sur mon cœur
Tant de douceur …
La journée s’ajourne…
Le bruit peu à peu se tait
Le silence parle…
Un enfant
Veille…
Bleu comme le cœur
Lorsque meurt une fleur
À peine éclose
Bleu comme le ciel
Lorsque le voile de la nuit
Se lève
Bleu comme ses yeux…
Un enfant
Avec le soleil au fond des yeux
A ouvert le ciel
Au plus beau rêve
Qui peut exister
Même les oiseaux
S’envolent légers
Et heureux …
Solitaire
Il erre
Par vents et marées
Souffle le vent
Inépuisable
Immuable…
Voyager seul sur la mer
L’âme au bout du monde
Solitaire
Il erre
Libre comme la mer
Vêtue de bleu…
Solitaire
Il erre
Sur les eaux d’un océan sans fin…
Laissez-moi vous parler…
Laissez-moi vous parler
Encore un peu…
Tout peut arriver
Puisque je m’abandonne aux instants qui passent
Aux émotions sans relâche
Pour le simple plaisir
De déposer entre vos mains
Ma douce folie…
À travers les mots, je vous dévoile une partie
De mon cœur
Un peu
De mes états d’âme…
Tout peut arriver
Puisque je vous lis aussi
Je vous écoute et puis…
Souvent, je vous parle de vous
Le saviez-vous ?
Du moins de la perception
Que j’ai de vous
À travers une image
Une peinture…
Je savoure ces moments qui passent
Avec vous …
Elle
N’était qu’une enfant
La première fois
Sous son aile, il a bercé
Son cœur
Loin des blessures.
Un bonheur
Il a dessiné
Pour elle
Dans l’azur.
Des étoiles dorées
Dansaient dans le regard
Tourné vers celui
Qu’elle
Aimait plus que sa vie…
Elle n’était qu’une enfant
La première fois…
En ce printemps encore blanc
La souveraine
De l’amour
Cacha plein de « je t’aime »
Et s’envola…
Soupire le couchant
Lorsque l’âme s’étire
Ce soir encore
Un ange
Dors…
Un cœur
Mis à nu
Se questionne face au miroir
Du lac
À chaque regard
Un soleil épris de l’aube
Attends l’appel du nouveau matin…
Rêver les yeux grands ouverts
Sur sa vie
Presque aveuglé
Par la nudité laiteuse
De son propre corps
Certaines nuits…
Ta bouche en cœur
Cousue de fils d’or
Fait briller les étoiles
Dans mes yeux…
L’innocence de l’enfance
L’espérance de l’adolescence
…Vivre…Vieillir…
L’éphémère sur terre
…L’éternité…
Renouer avec l’espérance
Pour mieux mourir
Et voir mourir…
Ouvrir grand les bras
Porter son cœur haut
S’engager sur le chemin du bonheur
Malgré certains ombrages
Se créer une vie ici-bas
Devenir quelqu’un pour soi
Ne pas éteindre les étoiles dans notre cœur
Malgré les nuages
Laisser les paysages
Effleurer notre âme
Accepter l’inattendu…
Je garde au creux de la main
L’empreinte de ton petit cœur
Ta présence
Dans ma vie
Se cueille comme une fleur
Chaque printemps.
La vie nous accorde
Du temps
Du temps pour pleurer
…Du temps pour aimer…
Que ce temps
Tombe en gouttelettes de tendresse
Chaque jour de notre vie
Déposer une touche d’espoir
Lorsqu’ une voie se ferme
Puisque toujours,
Une autre s’ouvre…
Je frappe à la porte de ton cœur
Car je vis au rythme
De chaque battement de ton cœur
Chantons une tendre harmonie
Formons un chœur
…
S’épanche
Le cœur d’une rose blanche
S’empourpre
Les joues d’une rose rouge
Discrète
Une marguerite
Se tait
…
Un bouquet
Je vous offre
On entre souvent sans frapper dans la vie d’un autre…par une présence, une musique, une peinture, un poème, une chanson…
Qui ne rêve pas de trouver les mots qui rassurent, des paroles qui soignent chaque écorchure…
Écrire ou chanter ou peindre … ce que l’on n’ose pas dire
Épousseter un peu…
Cracher son trop-plein de chagrins pour ne pas s’inventer trop des déchirures
Oser raconter les manques qui font pleurer ou dévoiler la trouvaille d’un puits de lumière …
Comment taire le bonheur ou la tristesse même si cela peut s’avérer un mot silence pour savourer en dedans de soi
La vie s’écoule comme l’eau de la rivière qui se nettoie en se frottant contre des rochers
Puiser en soi, mais aussi observer avec des yeux qui se baladent sur l’horizon et le cœur en partage…
Apprendre à dépouiller les peines
… Connaitre les fêlures des âmes
… Mesurer le poids des mots pour ne jamais écorcher l’autre davantage
… Écouter des histoires
… Entendre des mots
Comprendre des silences
Partager librement et tendrement
Sans juger
Sans abuser…
L’averse
Déverse des pleurs
Les dernières lueurs du jour frissonnent
Et la nuit allonge ses bras dans le vent plus frais.
Les nuages traversent l’horizon
Un oiseau se couche dans le tendre feuillage d’un arbre
J’erre seule …
Un silence tout mouillé
Visite mon cœur
Dénudé…
La nuit sera longue
Mes yeux cherchent un visage
Le vide porte un nom
Le tien…
Enfermée dans mes pensées
J’erre seule…
Emportée par la nuit
Qui arrive à grands pas
Une nuit toute mouillée
Aussi…
Le chagrin jeté à la rue
L’âme mouillée…
Le ciel bas finit par s’éloigner
Mais j’erre encore seule jusqu’au bout
De la nuit toute mouillée…
Sur la mer griffée
Plonge
Dans la magnificence
Un soleil rougissant…
Quelque part au monde
Une âme vagabonde
Des pleurs, elle a versés
Un cœur, elle a aimé
Sur une mer bleutée
Pouvoir se poser…
Aussi belle
Qu’un jour qui s’éveille
Qu’une nuit bleue
Aussi tendre qu’un baiser
Qu’elle te donne sur le bout de ses lèvres pleines
Aussi belle
Que la première fois
Lorsqu’elle s’est endormie entre tes bras
Une fleur aussi belle
Qu’un arc-en-ciel
Après la pluie…
L’absence doucement s’installe sur un banc
Mélancolique
Un cœur endormi
Prend place à ses côtés
Avec ce tendre souvenir
Il tourne ses yeux vers le ciel
Les anges se dit-il
Font frissonner leurs ailes
Quelqu’un l’a déjà chanté…
Dans chaque matin
Refaire sa vie
Avec des morceaux de ciel…
Donner rendez-vous au soleil…
Vos yeux sont comme une mer sauvage
On y voit un ciel sans nuage
Vous êtes belle
Tellement belle…
Vous n’avez qu’à sourire
Pour consoler les cœurs
Qui ressemblent à un ciel rempli de pleurs…
Câlinée par les flots
Une barque dérive
Dans la douceur du jour
Le soleil s’avance vers la mer
Assise sur un rocher
Je contemple sans dire un mot
C’est si beau
Je l’entends chanter…
Je ferme un instant les yeux
Rester ainsi
Sur sa vie
Se laisser bercer
Se laisser dériver…
À la porte du ciel
Un oiseau s’envole
Libre…
La nature
Console
… l’humanité…
Taire les pleurs
Dans la magnificence de chaque jour
Les flots s’écoulent…
La beauté
Comme une flèche en plein cœur
Jamais ne meure…
Création artistique de Zia Patt
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