Une femme et sa plume partie 13
Le 6 janvier 2025
À ma fenêtre
Le jour se présente
Au creux de ma main
Du tendre
Chaque jour
Sur mon épaule, une petite laine
La porte fermée, l’abri installé
L’hiver perdure. Je frissonne
Porter la fleur de l'espoir à bout de bras
Fragile, minuscule
Peiner à ouvrir le chemin des possibles
Le souffle plus court, épuisée parfois
Gonfler la voile du chalutier
Accepter l'imperfection
La finitude
L’étreinte
L'humanité en sourdine
Écouter le moindre bruit,
Le chant du silence
Chuchoter du tendre
Embrasser la déchirure
À pleine bouche
Le 7 janvier 2025
Au creux. Le moi
Tendresse Mélancolie
Une urgence de vivre
Jusqu'au bout
Marcher même à contre-courant
En mon coeur Une plume
Porte son baluchon
La même solitude, la même quête
Humanité.
Les mots dansent devant mes yeux
Depuis l'enfance
Vivre une autre histoire
"J'avais rêvé d'une autre vie"
La vie avec ses grands bonheurs, ses drames
A placé des mots
Dans mon coffre-coeur
Pour ne pas les noyer dans un océan de pleurs
Un grand besoin de partitions
Pour y déposer mes réflexions
Mes poèmes sur le rythme
De la chanson
Lire les autres, partir à leur rencontre
Me mettre à la tâche chaque jour
Pour vous offrir humblement
Un peu de ce que je suis
Le 8 janvier 2025
Dans la transparence du soir
La rivière reste fidèle à ce qu’elle est
Limpide, forte, rieuse, colérique parfois frileuse
Comme les mots. Des frissons s’agitent dans tous les sens
Restent accrochés au rivage. Parfois, une branche
Tombe dans ses bras et se laisse porter
Le 8 janvier 2025
Mon bleu de mer
Corrompu par des ombres menaçantes
Certains hommes font mal à l'humanité
Font trembler les cœurs fragiles, les esseulés,
Les plus vulnérables et même des forts
Je lis sur ses lèvres
J'écoute ce qui sort de sa bouche
Je peine à trouver des éclats de lumière
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